Alors que les participants à nos formations ne cessent de nous exprimer leur satisfaction d’avoir trouvé la réponse à leurs questions professionnelles quotidiennes, combien de fois, lorsque nous essayons de convaincre nos adhérents de s’inscrire à nos formations, n’ont-ils pas eu cette réponse : « Désolé, je n’ai pas le temps »
Ce mal doit sans doute être généralisé, car de nombreuses formations ont pour objet de relativiser le temps, de hiérarchiser les priorités de la vie, qu’elles soient personnelles, familiales, professionnelles, associatives etc…
Une citation que nous vous laissons méditer :
« A force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on en oublie l’urgence de l’essentiel » (Maréchal Joffre)
Combien de fois entendons-nous « je n’ai pas le temps » ou le disons nous quand nous voulons éviter de faire ce que nous n’aimons pas, parfois même ce que nous aimons.
Comment font ceux qui prennent le temps ? Pourquoi ne ferions-nous pas pareil ?
Premièrement, reconnaissons que nous faisons :
- ce qui nous plait avant ce qui nous déplait.
- ce qui est facile avant ce qui est difficile.
- ce qui nous est connu avant ce qui est nouveau.
- ce que les autres nous demandent avant ce que nous avons choisi.
- ce qui est urgent avant ce qui est important.
Alors rompons avec cette situation et prenons le temps en nous organisant.
Rangeons ce que nous avons à faire en quatre classes :
Classe 1 : Ce qui est urgent et important
- Les situations de crise « Il y a le feu »
- Les Objectifs avec une date limite
- Ce qui a pris du retard car on n’y a pas pensé avant.
- Le dépannage.
- Ce que l’on ne peut plus éviter, sinon c’est la catastrophe.
Classe 2 : Ce qui est important et pas urgent
- Planifier
- Prévoir
- Préparer
- Construire une relation
- Former ou se former
- C’est le cadre de la qualité et de la réflexion.
Classe 3 : Ce qui est urgent et pas important
- Ce que les autres nous demandent
- Les Interruptions
- Certaines réunions
- Activités « pressantes » à faire « immédiatement »
- C’est le cadre de l’illusion.
Classe 4 : Ce qui n’est ni urgent, ni important
- Futilités
- Courrier ou coups de téléphone inutiles
- Les échappatoires (certaines émissions télé etc.…)
- C’est le domaine du gaspillage.
En conclusion, sortons ce qui est important de ce qui est urgent. Et ceci n’est pas seulement applicable dans notre travail, dans notre vie, nous avons des missions à accomplir :
- Gérant de notre affaire.
- Père ou mère.
- Epanouissement personnel et loisirs.
- Gestion de la maison.
- Vie associative.
Chaque semaine, programmez pour chacune de vos missions (gérant, père, mari etc..), un programme défini selon les classes ci-dessus. Cette technique vous permettra de filtrer ce qui est important de ce qui est urgent. Vous aurez alors « pris le temps ».